Dans mon agrégateur ce matin, le nouvel url du blogue de la BNF. Rien qui justifie que je vous en parle.
Pourtant, un élément a attiré mon attention : l'annonce est lancée en français et en anglais.
Pourquoi?
Je ne crois pas que la BNF ait un public anglophone si important. Je ne suis pas non plus au courant que la BNF suscite un écho particulier chez d'autres peuples (anglophones ou autre) comme le Louvre ou Versailles peuvent le faire.
Mon hypothèse? Les blogueurs de la BNF veulent s'inscrire dans la grande blogosphère mondiale et l'anglais étant la langue qui la domine (du moins en occident), ils font le choix de traduire leurs notes. Inscrire son action au niveau national et à l'international.
... je ne peux leur blâmer ce choix, j'ai fait le même. Je blogue en français sur Le carnet d'Ana et je twitte en anglais. ;-)
Poursuivons la réflexion un peu plus loin. Quelle serait la réaction de la population (... et des médias... et des organismes de défense de la langue française... et des organismes prônant la souveraineté) si un musée québécois prenait la même décision?
Pourtant, ce choix s'inscrirait parfaitement dans la logique des réseaux sociaux et de l'internationalisation de nos musées.